Prothèse de genou et de Hanche : Une Perspective Complète

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prothèse de genou PTG et PTH
août 26, 2023

Tout savoir sur la prothèse de genou et de hanche.

Et oui, l’articulation de la hanche et celle du genou jouent un rôle essentiel dans notre mobilité quotidienne, du simple fait de marcher au jardinage, en passant par la montée d’un escalier ou même une danse endiablée.

Malheureusement, avec le temps, des facteurs comme l’âge, les traumatismes ou certaines pathologies peuvent causer une usure ou une dégradation de ces articulations. Cette détérioration se manifeste souvent par une douleur persistante et une réduction significative de l’amplitude de mouvement, entravant ainsi notre capacité à accomplir des tâches simples et, par conséquent, affectant notre qualité de vie.

Au-delà de la douleur, l’incapacité de mouvement engendre également un sentiment de perte d’autonomie, ce qui peut avoir des conséquences psychologiques, comme la frustration ou la dépression.

Dans ce contexte, lorsque les traitements conservateurs ne suffisent plus et que la douleur et la limitation fonctionnelle deviennent insupportables, la chirurgie prothétique émerge comme une lueur d’espoir. Ces interventions chirurgicales, en remplaçant les articulations endommagées par des implants biomécaniques, visent à restaurer la fonction, réduire la douleur, et, finalement, améliorer significativement la qualité de vie du patient.

Avantages de la Prothèse Totale de Hanche (PTH) et de la Prothèse Totale de Genou (PTG)

Il existe de nombreux avantages qui justifient le remplacement d’une articulation de la hanche ou du genou, en voici quelques un : 

1. Amélioration de la mobilité

La douleur et la raideur causées par une articulation endommagée limitent considérablement la liberté de mouvement. Suite à une intervention de PTH ou PTG, de nombreux patients témoignent d’une mobilité nettement améliorée. La capacité de marcher, monter des escaliers, et même participer à certaines activités sportives redevient possible, offrant ainsi aux patients une reprise de leurs activités quotidiennes et loisirs avec aisance.

2. Soulagement de la douleur

C’est souvent l’avantage le plus recherché et le plus immédiatement ressenti. Suite à la chirurgie, la douleur chronique disparaît progressivement, permettant une amélioration considérable du confort quotidien. L’absence de douleur contribue grandement à améliorer le bien-être psychologique des patients.

3. Restauration de l’indépendance

La dépendance induite par une mobilité réduite peut avoir des effets néfastes sur l’estime de soi. Les PTH et PTG, en rétablissant la fonctionnalité des articulations, permettent aux individus de regagner leur autonomie, que ce soit pour des tâches domestiques simples, des voyages, ou d’autres activités qu’ils avaient précédemment abandonnées.

4. Durabilité

Avec les avancées technologiques, celles d’aujourd’hui sont conçues pour durer plus longtemps que jamais. Bien que leur durée de vie dépende de nombreux facteurs, y compris le niveau d’activité du patient et les soins post-opératoires.

5. Amélioration de la qualité de vie

En combinant tous ces avantages, il en résulte une amélioration globale de la qualité de vie. Les patients peuvent à nouveau profiter des plaisirs simples de la vie, ressentir moins de douleurs, et regagner la confiance pour s’engager dans des activités qu’ils aiment.

Le parcours de prise en charge entre l’opération et le retour à la maison pour la PTH et PTG

Le chemin que parcourent les patients entre l’opération et le retour au domicile est jalonné d’étapes cruciales qui déterminent la réussite de l’intervention. Voici un aperçu de ce parcours, depuis la salle d’opération jusqu’à la réintégration au sein du foyer :

1. Phase post-opératoire immédiate

Après la chirurgie, le patient est transféré en salle de réveil, où les infirmiers surveillent attentivement les signes vitaux et gèrent la douleur initiale. La durée de cette phase dépend de la réaction du patient à l’anesthésie et de sa stabilité.

2. Transfert en unité de soins

Une fois que le patient est stable, il est transféré vers une unité de soins, où il bénéficiera d’un suivi médical plus rapproché. Durant cette phase, la mobilisation précoce est encouragée pour stimuler la circulation sanguine et prévenir les complications.

3. Rééducation et physiothérapie

C’est une étape centrale du rétablissement. Les kinésithérapeutes interviennent pour aider le patient à retrouver sa mobilité et sa force. Des exercices adaptés sont proposés (équilibre, proprioception, renforcement musculaire, etc.), et le patient est formé à l’utilisation d’outils comme les béquilles ou les déambulateurs.

4. Évaluation de la douleur et ajustement du traitement

L’équipe médicale s’assure que la douleur du patient est bien gérée. Les médicaments peuvent être ajustés en fonction des besoins, et des techniques complémentaires, comme la cryothérapie, peuvent être proposées.

5. Education thérapeutique

Avant le retour à la maison, le patient reçoit des conseils et des instructions sur les soins à apporter à la plaie, la gestion des médicaments, et les activités à éviter ou à privilégier.

6. Organisation du retour au domicile

Selon la situation, des aménagements peuvent être nécessaires à la maison (retrait de tapis, installation de barres d’appui, etc.). Par ailleurs, des services comme la livraison de repas, l’aide ménagère ou la poursuite de séances de kiné à domicile peuvent être organisés.

7. Suivi post-opératoire

Après le retour à la maison, des rendez-vous réguliers sont programmés avec le chirurgien et l’équipe médicale pour surveiller la cicatrisation, la mobilité, et s’assurer de l’absence de complications.

Le suivi post-opératoire de la Prothèse de genou et de Hanche

La période post-opératoire qui suit l’opération est aussi importante, voire plus, que l’intervention elle-même. Elle est déterminante pour garantir une guérison optimale, minimiser les complications et assurer la réussite à long terme de l’implant.

Au lendemain de l’opération, dès que le patient se réveille en salle de réveil, l’équipe médicale commence son suivi intensif. Cette surveillance rigoureuse vise à détecter précocement d’éventuelles complications, à gérer la douleur et à s’assurer de la bonne récupération fonctionnelle de l’articulation. C’est durant ces premiers moments que les professionnels de santé évaluent la nécessité d’ajuster les médicaments antidouleurs, ainsi que l’efficacité des techniques complémentaires, telles que la cryothérapie, pour faciliter la convalescence.

Une des étapes clés du suivi post-opératoire est la rééducation. Les kinésithérapeutes travaillent en étroite collaboration avec le patient pour l’aider à retrouver progressivement sa force musculaire et sa mobilité. Grâce à des exercices adaptés, le patient apprend à faire confiance à sa nouvelle articulation, à marcher à nouveau sans douleur et à regagner son autonomie. Cette étape peut s’étendre sur plusieurs semaines, voire mois, et nécessite une implication active de la part du patient.

Outre la dimension physique, le suivi post-opératoire aborde également la dimension psychologique. Il est essentiel d’accompagner le patient dans la reprise de ses activités quotidiennes, tout en l’aidant à surmonter d’éventuelles appréhensions liées à l’intervention. C’est dans cet esprit que des conseils pratiques lui sont donnés pour prendre soin de sa plaie, pour gérer son traitement médicamenteux et pour adapter ses activités à son nouveau statut post-chirurgical.

Enfin, bien après le retour au domicile, le suivi continue. Le patient est régulièrement convoqué pour des consultations de contrôle afin d’assurer la pérennité du matériel qui remplace l’articulation et de prévenir tout risque de complications tardives. Ces rendez-vous, espacés mais essentiels, sont l’occasion de vérifier l’intégrité de celle-ci à l’aide d’examens radiologiques et de s’assurer de la satisfaction du patient.

En somme, le suivi post-opératoire est un processus continu qui nécessite l’engagement du patient, la compétence de l’équipe médicale et une communication transparente entre les deux. C’est grâce à cette collaboration que l’on peut assurer le succès de l’opération à long terme et permettre au patient de retrouver une qualité de vie optimal

prothèse de genou et de hanche

Les principales étapes du traitement de physiothérapie post PTG et PTH

La mise en place d’une prothèse, que ce soit de la hanche ou du genou, est une intervention majeure qui nécessite un suivi de physiothérapie post-opératoire rigoureux pour assurer une récupération optimale.

Bien que les étapes générales du suivi soient similaires pour ces deux types, il existe des spécificités à considérer pour chacune.

Évaluation initiale :

  • Hanche : L’accent est mis sur l’évaluation de la rotation de la hanche, du niveau de douleur et de la capacité à effectuer des mouvements simples comme s’asseoir ou se tenir debout.
  • Genou : L’évaluation se concentre sur la flexion, l’extension du genou et la stabilité latérale. La présence d’un œdème est également vérifiée.

Planification :

  • Hanche : Les exercices sont conçus pour renforcer les muscles fessiers, améliorer la mobilité de la hanche et prévenir une dislocation.
  • Genou : La thérapie vise principalement à renforcer les quadriceps, à améliorer la flexibilité du genou et à assurer une démarche normale.

Mise en œuvre :

  • Hanche : Les premiers jours, on encourage des mouvements doux et des rotations limitées. Le patient peut avoir besoin d’utiliser des béquilles ou un déambulateur temporairement.
  • Genou : La mobilisation précoce est essentielle pour éviter la raideur du genou. L’utilisation d’une machine à mouvement passif (CPM) peut être recommandée pour favoriser la mobilité.

Évaluation continue :

  • Hanche : Il est crucial de surveiller les signes de dislocation, d’infections ou de complications liées à l’articulation.
  • Genou : La surveillance de la cicatrisation, de la flexibilité et de la force du genou est primordiale, ainsi que la détection précoce des complications potentielles.

Fin de prise en charge

  • Hanche : Les conseils sur les mouvements à éviter, tels que la flexion excessive ou la rotation interne, sont donnés pour prévenir les dislocations.
  • Genou : Des recommandations spécifiques sur la marche, les étirements et les exercices de renforcement sont proposées.

Conclusion

La prothèse de genou et de hanche n’est plus ce qu’elle était. C’est une option viable et sûre qui peut redonner une vie sans douleur.

L’essentiel est de comprendre le processus, de travailler avec les bons professionnels, et de suivre un plan de réadaptation solide.

FAQ

La prothèse est-elle sûre ?

Absolument. Les chirurgies sont pratiquées depuis des décennies, et les techniques n’ont cessé de s’améliorer. Le taux de complication est très faible, et l’équipe médicale prend toutes les précautions nécessaires pour assurer une opération et une récupération réussies.

Combien de temps dure la rééducation après ce genre d’opération ?

La rééducation varie selon l’individu et le type de matériel utilisé. Généralement, elle commence quelques jours après l’opération.

Avec l’accompagnement d’un physiothérapeute spécialisé, la plupart des patients retrouvent une mobilité normale en 3 à 6 mois. Un suivi régulier et des exercices à domicile peuvent accélérer ce processus.

La chirurgie est-elle la seule option pour mon problème de genou ou de hanche ?

Non, la chirurgie est généralement considérée lorsque d’autres traitements, comme la physio, les médicaments ou les injections, n’ont pas réussi.

Un spécialiste en orthopédie évaluera votre situation unique et discutera des différentes options avec vous avant de recommander la chirurgie.

Quel est le coût d’une prothèse ?

Le coût peut varier en fonction de nombreux facteurs, y compris l’emplacement, l’hôpital, le chirurgien et le type de matériel utilisé. Il est important de discuter avec votre fournisseur de soins de santé et votre assurance des coûts avant l’opération afin de comprendre vos responsabilités financières.

Quelle est la durée de vie d’une articulation artificielle ?

Les matériaux prothétiques modernes sont conçues pour durer de nombreuses années. En moyenne, elles peuvent durer entre 15 et 20 ans, voire plus.

Une utilisation appropriée et des contrôles réguliers avec votre médecin peuvent contribuer à prolonger leur durée de vie.

Physiothérapeute sur la région de Lausanne, Prilly et l'Est-Lausannois (Pully, Paudex, Lutry, Belmont-sur-Lausanne, etc.).